BUSY MONTREAL STREET
Steven Lamb
1958 –
Huile sur panneau
24 x 36
Année de réalisation :
2011
Inscriptions :
Signée et datée au devant.
Titrée et contresignée au dos.
850 $

LA VIE DE L’ARTISTE
Steven Lamb
1958 –
Frisant le grotesque, les images de Steven Lamb se veulent, sans sombrer dans la caricature féroce, un commentaire sur la société de classes et de masses. Plutôt que de faire appel à la colère, il privilégie la fantaisie pour captiver son public. Son passé influence sans aucun doute le choix de ses thèmes.
Né en 1958 à Sofia, en Bulgarie, il obtient son diplôme d’études secondaires, puis effectue les deux années de service militaire obligatoire avant de choisir d’étudier à l’Académie des beaux-arts de Sofia, où il se spécialise en gravure de reproduction et en illustration. Cette formation le mène ensuite à l’Académie de Leipzig, dans l’ancienne Allemagne de l’Est, où il étudie la conception graphique et la peinture. Diplôme en main, il retourne en Bulgarie et travaille comme artiste indépendant. En 1986, il présente sa première exposition personnelle en Bulgarie, puis, en 1988, une exposition itinérante dans trois villes allemandes, ce qui lui vaut une invitation à exposer à Cuba. En route vers Cuba, lors d’une escale à Terre-Neuve pour un ravitaillement en carburant, il décide de rester et de demander le statut de réfugié. Peu lui importe que ses peintures et effets personnels soient envoyés à Cuba : il est désormais libre.
Installé à Terre-Neuve, il travaille comme illustrateur et graveur, saisissant chaque occasion d’exposer son œuvre. En 1993, il remporte un prix à la 54 Gallery de Soho, à New York. Cette même année, il s’installe à Montréal et, l’année suivante, devient citoyen canadien. Il aime peindre la nostalgie de Montréal et de ses habitants. Ses personnages, souvent voûtés, déformés et grotesques, sont pourtant, à leur manière, toujours gracieux et attachants. Partant parfois de photographies, il fait toujours appel à son imagination pour créer l’image finale. Il ajoute même de la colle et du sable fin à la couche de base pour enrichir la texture — des techniques qu’il dit avoir « apprises en Europe, et qui me rendent bien service ici ».
Contenu tiré de la page de l’artiste sur le site Internet de la Galerie Le Balcon d’Art.