SANS TITRE

Léo-Paul Tremblé

1924 – 1995

Huile sur panneau
16 x 20

Année de réalisation :

Inconnue

Inscriptions :

Signée au devant.

 

825 $

LA VIE DE L’ARTISTE

Léo-Paul Tremblé

1924 – 1995

Léo-Paul Tremblé, né Léopold Tremblay à Kénogami (Saguenay) le 16 juin 1924, est un peintre québécois autodidacte dont la carrière s’est étendue sur près de cinquante ans. Il est décédé le 2 octobre 1995. Issu d’une famille de treize enfants, il manifeste très tôt un intérêt pour le dessin, en reproduisant et coloriant les illustrations de livres et de magazines.

Il commence à peindre lors d’un emploi dans les chantiers forestiers, utilisant des écorces d’épinettes comme support. C’est en visitant le Musée national des beaux-arts du Québec, puis une galerie de Montréal présentant des œuvres du Groupe des sept, qu’il découvre véritablement le monde des arts visuels.

À 19 ans, il décide de consacrer ses temps libres à la peinture. Les paysages, les arbres et les natures mortes deviennent ses sujets de prédilection. En 1952, il épouse Suzette Savard, qui jouera un rôle central dans sa carrière en tant qu’agente, conseillère et soutien constant. En 1964, il quitte son emploi à l’usine Alcan d’Isle-Maligne pour se consacrer entièrement à son art. Il s’établit à Arvida en 1977, où il passera le reste de sa vie. Il laisse derrière lui un corpus de plus de 2 000 œuvres.

Expositions

Sa première exposition publique a lieu à l’hôtel de ville d’Arvida en 1957, marquant le début de sa carrière professionnelle. Il expose par la suite régulièrement à Arvida, Alma, ainsi qu’à la galerie La Corniche de Chicoutimi. En 1959, il présente ses œuvres au Palais Montcalm de Québec, aux côtés de René Richard et Albert Rousseau — l’exposition connaît un franc succès.

Suivent plusieurs expositions dans des lieux reconnus à travers le Québec, dont la galerie Zannetin de Québec, le Musée des beaux-arts de Montréal, ainsi que la galerie Clarence-Gagnon de Montréal, qui lui consacre une exposition majeure en 1978. La même année, le Collège d’Alma inaugure la Salle Tremblé et présente une rétrospective soulignant ses 25 ans de carrière.

En 1992, Broquet Éditeur lui consacre une monographie dans la collection Signatures, avec un texte de Madeleine Ouellette-Michalska. En 2011–2012, la Pulperie de Chicoutimi lui rend hommage avec une importante rétrospective et baptise de son nom l’une de ses salles d’exposition. Ses œuvres font partie de plusieurs collections institutionnelles, dont celles d’Hydro-Québec, Alcan, Abitibi-Price, le Musée des beaux-arts de Québec, le Musée d’art contemporain de Montréal et le Musée régional du Saguenay–Lac-Saint-Jean.

Distinctions

En 1957, il reçoit le premier prix, le troisième prix et trois mentions lors du Salon du printemps du Comité des arts et métiers d’Arvida.

Influences

Peintre figuratif, Tremblé se forme principalement par l’observation. Ses études en dessin d’architecture ont laissé une empreinte durable sur sa pratique. Il se nourrit également des œuvres de peintres tels que Suzor-Coté, Marc-Aurèle Fortin, Jean Paul Lemieux, René Richard, Albert Rousseau et Jean-Paul Riopelle. Ce dernier l’influence particulièrement et l’amène à expérimenter l’abstraction pendant quelques années.

Contenu tiré de la page Wikipédia de l’artiste.

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