SC`ÈNE D’AUTOMNE
Albert Rousseau
1908 – 1982
Huile sur panneau
16 x 20
Année de réalisation :
Inconnue
Inscriptions :
Signée au devant.
Provenance :
Collection particulière
Encadrement :
Encadrée
1 750 $

LA VIE DE L’ARTISTE
Albert Rousseau
1908 – 1982
Albert Rousseau, né le 17 octobre 1908 à Saint-Étienne-de-Lauzon où il est mort le 18 mars 1982, est un artiste-peintre québécois.
Né à Saint-Étienne-de-Lauzon, il est le fils d’Omer Rousseau et d’Alice Roy et l’aîné d’une famille de six garçons. Il descend d’un certain Jacques Rousseau, qui a quitté l’île de Ré pour la Nouvelle-France en 1665.
Il s’inscrit en 1925 à l’École des beaux-arts de Québec à l’âge de 16 ans. Son séjour à cette École (où étudia aussi juste avant lui Alfred Pellan) dure six ans et il y récolte plusieurs prix et médailles. À sa sortie de l’École, il désire peindre son pays et la nature. Il peint les grands paysages de Charlevoix avec son ami Marc-Aurèle Fortin. En 1939, il expose un tableau intitulé Le Havre au Salon du Printemps de la Galerie des arts de Montréal.
Il fréquente souvent ce Salon au cours des années suivantes et il y gagne un premier prix en 1948, la même année que Pellan. Rousseau est un artiste qui cultive constamment son art, expérimentant et variant les textures, les matériaux et les techniques. Son talent pour rendre la lumière et les couleurs est reconnu et apprécié des experts, mais aussi du grand public. Il fait construire son atelier à Saint-Étienne-de-Lauzon. Il voyage vers les Provinces maritimes, d’où il rapporte des marines, puis vers l’ouest canadien où il peint des totems qui révèlent son intérêt pour la mythologie amérindienne. Il produit tableaux, aquarelles et terres cuites.
Albert Rousseau se classe dans la même catégorie que Marc-Aurèle Fortin, René Richard, Francesco Iacurto, Jean Paul Lemieux, et Léo Ayotte. Il a cru en la nécessité de travailler constamment son art afin d’évoluer comme artiste; il déclare une fois à un journaliste : « Nous signons notre arrêt de mort le jour où nous cessons d’évoluer. » Albert Rousseau, en marge des institutions, s’est distingué en animation artistique et culturelle depuis le début de la Révolution tranquille. Il accepte de donner des cours de peinture, tout en demeurant convaincu qu’on ne peut vraiment enseigner la création artistique. Il abandonne l’enseignement programmé au profit d’ateliers libres. Pendant sa longue carrière, Rousseau prend plaisir à essayer divers matériaux et techniques, à peindre à l’huile ou à l’aquarelle, à utiliser des polymères et la glaçure, à dessiner au crayon chinois ou à graver le cuivre, à inventer ses nus ou ses abstractions sur de la toile de lin, coton ou sur du plexiglas ou du bois, à traduire en langage pictural la maison familiale.
Contenu tiré de la page de l’artiste sur Wikipédia.