LA VIE DE L’ARTISTE

Manly Edward MacDonald 

1889 – 1971

Manly Edward MacDonald était un peintre impressionniste canadien né à Point Anne, près de Belleville, en Ontario. Fils de William MacDonald, un fermier et pêcheur immigré d’Angleterre, il s’est fait connaître pour ses œuvres réalisées en plein air, capturant les pratiques rurales de l’Ontario, telles que le labour, la coupe de glace, la collecte de sève, le bûcheronnage et la pêche.

Il est particulièrement renommé pour ses représentations de chevaux au travail, souvent en mouvement fluide, ainsi que pour ses scènes de cours d’eau et de moulins. MacDonald a également peint des paysages et de nombreux portraits de membres de sa famille et de notables locaux. Bien que la majorité de son œuvre soit composée d’huiles sur panneau ou sur toile, il a également travaillé avec des pastels et différentes techniques de gravure. En 1908, à l’âge de 19 ans, MacDonald s’est inscrit à l’École d’art de l’Ontario, aujourd’hui connue sous le nom d’Ontario College of Art and Design (OCAD). En 1911, il a poursuivi sa formation artistique à l’Albright School of Art de Buffalo, New York, ainsi qu’à l’École du musée des beaux-arts de Boston. En 1917, il a obtenu une bourse de l’Académie royale canadienne des arts (RCA), qui lui a permis de voyager en Europe pendant la Première Guerre mondiale.

En 1922, il a tenu sa première exposition publique à Belleville, en Ontario. Son travail a été inclus dans la première exposition de l’Empire britannique à Wembley en 1924 et 1925, et présenté dans le tout nouveau pavillon canadien. En 1938, il a exposé à la Tate Gallery de Londres dans le cadre d’une exposition canadienne, puis en 1939 à l’Exposition universelle de New York. En 1943, il a commencé à enseigner à l’Ontario College of Art. Plus tard dans sa vie, MacDonald était un membre actif de la Société des artistes de l’Ontario (OSA), à laquelle il avait été élu en 1918, et de l’Académie royale canadienne des arts (RCA), dont il était membre associé.

En 1958, il a également été l’un des membres fondateurs de l’Ontario Institute of Painters (OIP). Bien qu’il ait été un homme réservé et centré sur sa famille, MacDonald s’est retrouvé au cœur d’une controverse opposant les styles traditionnels et modernistes. Cette tension l’a conduit, lui et trois autres membres de l’OSA (dont Kenneth Forbes et Marion Long), à démissionner en 1951, estimant que l’organisation était dominée par les modernistes et ne remplissait plus son rôle de soutien aux beaux-arts en Ontario. Pendant la Première Guerre mondiale, MacDonald a été chargé de peindre des scènes documentant l’effort de guerre canadien. Sa série « Women in War » illustre la manière dont les femmes ont quitté leurs rôles traditionnels pour soutenir la production alimentaire pendant que les hommes étaient au front. Son œuvre Land Girls Hoeing fait partie de la collection du Musée canadien de la guerre à Ottawa.

En 1959, il a également réalisé une peinture de la ligne d’horizon de Toronto, offerte par la ville à la reine Élisabeth II. Ce tableau, qui se trouve aujourd’hui dans la Collection royale à Sandringham, a suscité des controverses, l’OSA qualifiant le style de MacDonald d’insulte à Sa Majesté, alors que l’artiste lui-même considérait cette œuvre comme « saine » et compréhensible pour la reine. MacDonald a continué à peindre jusqu’à ses derniers jours, produisant environ 2 000 œuvres au cours de sa vie.

De nombreuses œuvres de l’artiste se trouvent dans les collections permanentes de galeries publiques, comme le Musée des beaux-arts du Canada et l’Art Gallery of Ontario, ainsi que dans des expositions semi-permanentes à la John M. Parrott Art Gallery de la bibliothèque publique de Belleville et à la bibliothèque du Loyalist College, également à Belleville. Il est décédé le 10 avril 1971.

Contenu tiré de la page Wikipédia de l’artiste.

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