ABSTRACTION PAPIER

Marcella Maltais

1933 – 2018

Collage sur papier
6,75 x 5

Année de réalisation :

1966

Inscriptions :

Signée et datée au devant.

Titrée et signée au dos.

Provenance :

Collection particulière

Encadrement :

Encadrée

 

VENDUE

LA VIE DE L’ARTISTE

Marcella Maltais

1933 – 2018

Marcella Maltais est née à Chicoutimi en 1933. En 1937, la famille déménage à Rivière-du-Loup, Marcella y passe une enfance heureuse cependant assombrie par le décès de sa sœur cadette. En 1943, nouveau déménagement, la famille s’établit à Québec. En 1946, durant ses études secondaires, elle suit les cours pour enfants du samedi de l’École des Beaux Arts, où elle rencontre Jean-Paul Lemieux. À la fin de ses études en 1949, elle travaille dans des bureaux professionnels le jour et s’inscrit aux cours du soir et aux cours libres de l’École des Beaux Arts, où enseigne Jean Dallaire. C’est lui qui la motive et l’influence durant cette période charnière qui marque le début de sa carrière.

En 1953, avec deux amies artistes, elle loue un atelier au 7 de la rue des Remparts et expose quelques oeuvres au Café de la Paix, lieu fréquenté par les intellectuels et les artistes de la ville. À l’été, elle plante son chevalet dans la région de Charlevoix et à l’île d’Orléans en compagnie de ses amis François Soucy, Claude Picher, Edmund Alleyn et J. Leboeuf. En mars 1955, dans le foyer du Palais Montcalm de Québec, elle fait une première exposition de groupe avec Pierrette Fillion, Jeanne Belleau, Élyane Roy et Micheline Drouin.

En 1960, lors de son premier voyage en Grèce, elle découvre l’île d’Hydra, sa lumière et sa faune artistique. Elle y fait la rencontre du peintre grec Tzaroukis et développe de nouvelles amitiés avec des peintres et écrivains dont Leonard Cohen, Marios Loizides, Margarita Liberaki, Mélusine Claudel, Adreas Phocas. Elle y achète une maison en ruine qu’elle restaure peu à peu afin de s’y faire un atelier. Désormais, elle y séjournera plusieurs mois par année, ses tableaux deviennent alors plus clairs, mais l’abstraction la mène à un mur, elle en a fait le tour et se retrouve dans une impasse. Et c’est en 1968, devant sa fenêtre, qu’un paysage lumineux s’impose.

Machinalement, elle prend ses pinceaux et peint la lumière de ce paysage: c’est une révélation. Dans ses Notes d’atelier elle écrira : “Quelle découverte primordiale et simple, et comme en vain je cherchais dans les tréfonds de mon angoisse ce qui était là, tout près, de ma fenêtre sur le monde.” Elle redécouvre le goût de peindre et la voilà de retour à la peinture figurative qui priorise la lumière. En 1971, invitée par Hydro-Québec à Manic 5 elle y réalise un grand diptyque du barrage. Lors d’un voyage à Matonipi, en 1995, elle est éblouie par la vue aérienne du paysage nordique et la lumière qui s’en dégage. L’année suivante, elle termine une série de 20 toiles intitulée « Taïga ». Ce polyptyque, ainsi que plusieurs autres, où la lumière est l’objet principal, se retrouvent dans des collections privées, dont « La marche du soleil », polyptyque de sept tableaux peint en Grèce, de même que « Au quai de Jemmapes, triptyque de trois tableaux, sur sa vision de Paris et la Seine.

Se situant à contre-courant des tendances picturales du moment, sa peinture et ses écrits ouvrent un débat sur la place de la figuration dans l’art actuel. Convaincue de la pertinence de sa démarche artistique, elle poursuit son œuvre qui ne cesse d’évoluer dans la touche et la couleur. Dans cette recherche, sa nouvelle peinture est appuyée par de nombreux mécènes et collectionneurs. Ses œuvres se trouvent dans un grand nombre de collections corporatives et privées, ainsi que dans des musées et institutions publiques.

Contenu tiré de la page Wikipédia de l’artiste.

Oeuvres

Services

Pour me joindre

Oeuvres

Services

Pour me joindre

NEQ 2279419479

Translate »