PETIT LAC (STE-ADÈLE)

Narcisse Poirier

1883 – 1984

Huile sur panneau
12 x 16

Année de réalisation :

1916?

Inscriptions :

Signée au devant.
Titrée au dos.

Provenance :

Collection particulière

Encadrement :

Encadrée

 

VENDUE

LA VIE DE L’ARTISTE

Narcisse Poirier

1883 – 1984

Narcisse Poirier, né le 19 mars 1883 à Saint-Félix-de-Valois (Québec) et mort le 3 avril 1984, est un artiste-peintre québécois.

À seize ans, il s’inscrit au Conseil des arts et manufactures de la Province situé dans le Monument-National à Montréal. Il suit les cours d’Edmond Dyonnet, Joseph Saint-Charles, Alfred Laliberté, Henri Hébert et Elzéar Soucy. En 1920, il va perfectionner son art à l’Académie Julian de Paris en compagnie de son ami le peintre Rodolphe Duguay. Rapidement il se rend en Italie, puis en Angleterre. Son séjour européen est de neuf mois en tout.

En 1922, le gouvernement du Québec achète une de ses toiles. De 1925 à 1928, il expose à la Royal Canadian Academy et à la Galerie Morency. Il participe à plusieurs expositions chez le sculpteur Alfred Laliberté. Pendant 25 ans, il expose ses œuvres au Musée des beaux-arts de Montréal. Il est honoré de plusieurs prix et mentions en raison de son style particulier. Par exemple, en 1932, sa toile Le temps des sucres reçoit le premier prix de l’exposition du Musée des beaux-arts de Montréal.

Il a peint des tableaux religieux. On trouve certaines de ses toiles dans les églises de Saint-Félix-de-Valois, de Saint-Eustache, de Notre-Dame-du-Très-Saint-Sacrement (Montréal) et de Rivière-du-Loup. La plupart de ses œuvres exaltent la beauté du Québec.

Peintre réaliste, membre du groupe « les peintres de la Montée Saint-Michel », il n’a pas suivi les courants de la peinture moderne. c’est d’ailleurs dans ce contexte qu’il laissa chez l’artiste Jean Viens, un grand ami, les meilleurs souvenirs dans son habileté à peindre des natures mortes.

À l’âge de huit ans il dessine déjà les portraits de visiteurs à la maison familiale. À seize ans, il décide d’aller tenter sa chance à Montréal. Il s’inscrit au Monument-National où il reçoit l’enseignement d’Edmond Dyonnet. En 1901, Dyonnet était âgé de quarante-deux ans. Il était né en France et sa famille avait émigré au Canada en 1875.

Le Conseil des arts et manufactures de la Province de Québec était le seul institut à donner une solide formation artistique à qui désirait devenir peintre ou sculpteur. Des artistes talentueux, dont certains comme Joseph Saint-Charles, J.Y. Johnston et Edmond Dyonnet qui avaient fait leurs études en Europe, enseignaient les différentes disciplines. En 1920, Poirier va se perfectionner à l’Académie Julian de Paris et en Italie en compagnie de l’un de ses meilleurs amis, le peintre Rodolphe Duguay.

Après son retour d’Europe, en 1922, le gouvernement du Québec lui fait l’honneur d’acheter l’une de ses toiles, La vieille maison d’Henri IV, peinte dans la région parisienne. De 1925 à 1928, il expose à la Royal Canadian Academy ainsi qu’à la Galery Morency et participe aux expositions de groupe chez le sculpteur Alfred Laliberté. Pendant 25 ans, Narcisse Poirier expose ses œuvres au Musée des beaux-arts de Montréal. En 1932, sa toile Le temps des sucres mérite le premier prix de l’exposition du Musée des beaux-arts de Montréal et est reproduite en 1940 en première page du supplément-magazine de La Presse.

Narcisse Poirier, tout comme son collègue et ami Georges Delfosse, a peint des tableaux religieux. On trouve certaines de ses toiles dans les églises de Saint-Félix-de-Valois, de Saint-Eustache, de Notre-Dame-du-Très-Saint-Sacrement (Montréal) et de Rivière-du-Loup.

La plupart de ses œuvres expriment le charme de nombreuses régions du Québec. On l’a vu souvent en compagnie de Suzor-Côté et de Clarence Gagnon parcourant la région de Charlevoix. En 1970, il expose à l’ambassade du Canada à Washington et reçoit les éloges du critique d’art du Washington Star.

En 1975, le Centre culturel de Verdun présente une rétrospective de ses toiles sous la présidence d’honneur du ministre des affaires culturelles du Québec.

Peintre réaliste, membre du groupe « les peintres de la Montée Saint-Michel », il a résisté à la poussée envahissante de la peinture moderne. Il a su demeurer lui-même avec sa conception personnelle de la peinture qu’il résume ainsi. : « J’ai toujours travaillé d’après nature tout en faisant de la poésie avec la nature… je n’ai pas voulu m’en tenir à la photographie, ni faire de l’impressionnisme…j’ai toujours eu le désir de perpétuer le Québec de jadis dans mes toiles ».

Narcisse Poirier est décédé le 3 avril 1984 à l’âge de 101 ans. Il a légué aux québécois et aux canadiens un héritage d’une grande valeur.

Contenu tiré de la page Wikipedia de l’artiste.

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