VOLCAN
Paul-Vanier Beaulieu
1910-1996
Aquarelle
10 x 14
Année de réalisation :
1963
Inscriptions :
Signée et datée au devant.
VENDUE

LA VIE DE L’ARTISTE
Paul-Vanier Beaulieu
1910 – 1996
Paul-Vanier Beaulieu né le 24 mars 1910 à Montréal et mort le 20 avril 1996 à Saint-Sauveur-des-Monts est un peintre canadien.
Artiste polyvalent, il est reconnu pour ses paysages et ses natures mortes, de même que ses peintures abstraites.
Ainé d’une famille aisée composée de sept enfants, il est très tôt initié à l’art par ses parents. Son père, Joseph-Alphonse Beaulieu, avocat et amateur d’art, s’adonne même à la peinture, exécutant des portraits de ses collègues du Barreau de Québec. Sa mère, Augustine Vanier, partage elle aussi un intérêt pour l’art et la peinture.
Son frère Claude, architecte et urbaniste, devient directeur artistique à la revue Vie des arts et œuvre en architecture religieuse, Louis peint sous le pseudonyme Louis Jaque et Gérard est ingénieur ainsi que collectionneur d’art contemporain.
Quant à Paul, c’est vers l’âge de 10 ans qu’il commence à s’intéresser à l’art à travers les livres de la bibliothèque de son père. Il lui emprunte également sa boîte à couleurs et ses pinceaux afin de reproduire les personnages de ses bandes dessinées.
Dans les années 1920, alors que sa famille loge à Sainte-Thérèse en banlieue de Montréal, son père l’encourage à aller en nature et peindre des paysages. Le plaisir de capter les couleurs, les formes et leurs contours prend une importance grandissante dans son quotidien.
Le jeune artiste, qui adoptera plus tard le nom de jeune fille de sa mère, Vanier, s’inscrit à l’École des beaux-arts de Montréal en 19274, où il fait la connaissance de Stanley Cosgrove, Jean Paul Lemieux et Francesco Lacurto. Il occupe divers emplois, désirant amasser les fonds nécessaires pour aller vivre en France. En 1930, Beaulieu ouvre un atelier d’art publicitaire avec Gonsalve Désaulniers dans un bâtiment du Square Philips à Montréal. Il a notamment comme client la Maison Dupuis & Frères. Vers 1936, toutefois, la crise financière qui sévit affecte gravement l’entreprise qui se résigne à fermer ses portes.
Il travaille ensuite comme serveur au restaurant le Lutin qui bouffe, sur la rue Saint-Grégoire à Montréal. Le propriétaire, Jos McAbbe, l’autorise à installer ses toiles aux murs, ce qui lui permet d’en vendre quelques-unes.
L’étendue de son travail, couvrant près de cinq décennies, est largement inspirée par les grands maitres européens de l’époque comme Cézanne, Matisse, Braque et Picasso. Artiste curieux constamment en recherche de nouvelles expérimentations, il touche à presque tous les genres et les médiums et dédie les périodes de sa carrière à l’exploration de thèmes et de techniques spécifiques.
C’est ainsi qu’il passe du symbolisme au figuratif et des natures mortes à l’abstrait, abstraction se rapprochant du cubisme de Cézanne. Son œuvre aux multiples facettes est illustrée à travers, entre autres, l’huile, l’aquarelle, l’encre, l’estampe, le pastel, le fusain, l’eau-forte, la taille-douce, le monotype, la décalcomanie et la lithographie.